Monochrome vient de faire son apparition sur la toile, enfin. Deux ans qu’on nous le promettait, et qu’on s’imaginait tout et n’importe quoi à son sujet.
Un webzine de plus, pourrait-on dire un peu rapidement, dirigé par une rédactrice en chef démoniaque, un directeur artistique despotique, un webmaster exploité et des rédacteurs qui pensent encore avoir tout mieux compris que tout le monde, assenant leur vision étriquée de la culture.
Sauf que Monochrome, en plus de revendiquer cet aspect culturellement tyrannique et son caractère bien trempé, ne tente factuellement pas d’imposer son avis : il le propose, apposant un label qualité à une sélection clairement personnelle, mais assumée. Et la forme en est agréable : un design épuré mais travaillé, à l’image de contenus sous forme de chroniques très courtes mais pas pour autant dénuées de profondeur.
Un souci de clarté qui illumine une esthétique sombre et une ouverture d’esprit laissant percevoir une certaine hyper-activité, centrée ici autour de l’esprit du Rock & Roll sous toutes ses formes, sans se cantonner à la musique. Qui ravira les amateurs de fanzine DIY aussi, Monochrome ayant vocation à faire paraître semestriellement un condensé de leurs reviews sur papier. Suivez-nous…